[Thomas] Journée Foot

Pour moi, la journée ne se résume qu'à un fait et un seul : la victoire de l'équipe de France en quart de final face au Brésil (excusez du peu). Un match mémorable du début à la fin, maitrisé de bout et bout (bon, les 10 derières minutes ont été particulièrement longues je trouve), un Zidane des grands jours, Ribery toujours aux abois, et un magnifique but de Thierry Henry (qui pour la première fois marque sur une passe de Zidane ;-)).


On a vécu le match dans un resto/Pub de Wall Street. Deux télés en pleine rue, à l'ombre des gratte-ciel new-yorkais, deux plats(Hambugers) bien gras : bref, parfait. On se sentait un peu seuls au début, nous autres frenchies (Nono, un des serveurs du resto et moi) mais le résultat est là. S'il y avait un score pour les supporters, la france gagne par 10-0. Les murs des buildings vibrent encore de nos cris, de nos hurlements. Autour de nous, beaucoup de supporters du Brésil (Etats-unis = beaucoup de mexicains = Amérique du Sud = supporter du Brésil quand Mexique éliminé en huitième). J'entends encore leur "Fucking mother fucker" devant les passements de jambe de Zidane. Un grand moment.

Sinon, on a continué à faire du shopping dans SoHo et TriBeCa.

Chaque jour resté ici montre à quel point les Etats-Unis sont un pays d'immigrants. Les blancs ne sont pas majoritaires, loin de là (il ne représente que 28%). On voit bien l'évantail mutli-culturel à chaque coin de rue, dans le métro, les magasins (beaucoup d'Hispaniques, de noirs, d'asiatiques, de grecs, ...

Un autre point que nous soulignons est une plus grande tolérance. Je ne sais pas si c'est propre à New-York ou non, mais ici, chaque personne semble avoir une chance. Allez dans un magasin GAP sur Paris, et cherchez une personne obèse pour vous conseiller....vous pouvez toujours chercher. De même pour les signes religieux.

Enfin, un dernier point (puisque j'ai évoqué le cas des obèses). Il n'y en pas tant que ça sur New-York (On dit que New-York est l'une des villes les moins grosses des US). Bon, il y en a quand même (je parle de très obèses) et beaucoup de personne ont de la surcharge pondérale, mais rien de criant, rien d'alarmant. Mais bon, quand on voit les portions servis dans les restos, la bouffe dans les supermarchés, les fast-foods tous les 2 mètres (je dis bien 2), on comprend mieux qu'il est ici difficile de garder la ligne. Dans le même temps, on voit de nombreux club de fitness avec vue panoramique sur la rue (histoire que les passant vous voient faire vos abdos) et des gars boldy-buildés, parfois à l'extrême. C'est ça New-York, un éternel paradoxe....

Bye.